Qu’attendent les professionnels de leurs futurs collaborateurs ? Voici ci-dessous les principales qualités qui vous permettront de faire carrière dans le tourisme.
De l’expérience : grâce aux stages ou aux petits boulots, un minimum d’expérience personnelle doit être acquis avant même le premier poste. Il faut « avoir vu du pays », dans tous les sens du terme, pour séduire un employeur.
Une formidable motivation : penser à donner avant de recevoir, avoir la foi. Dès son arrivée dans l’entreprise, voire plus tôt encore, il ne faut pas hésiter à investir dans sa carrière avec générosité.
Une capacité de polyvalence : la recrue idéale doit être adaptable et flexible, prête à assumer toutes les tâches, même les moins attractives.
Une agressivité positive : avoir du caractère et de l’ambition est plutôt bien vu, dans la mesure où cela permet d’assumer ses responsabilités. En revanche, un comportement d’assisté est très mal considéré.
Un souci d’intégration : il faut jouer le jeu de l’équipe, ne pas rester inactif lorsque les autres sont débordés.
De la disponibilité : faire passer la satisfaction du client avant son confort personnel.
Une excellente présentation : le bon professionnel du tourisme doit être souriant, serviable, attentif à l’autre.
De la curiosité : apprendre, se documenter, devenir un expert en destinations, sept clients sur dix ignorant précisément où ils veulent aller quand ils entrent dans une agence. A vous de les convaincre.
Du dynamisme : avoir l’envie de faire évoluer les choses. La formation doit être continue, il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers, ne pas hésiter à bouger si nécessaire.
De l’égoïsme : comprendre que, avant de travailler pour un patron ou une société, le collaborateur travaille pour lui. Tout ce qu’il peut apprendre, tirer des autres, tester ou lire, améliore son potentiel, ce qui lui permettra de progresser plus vite.
Vous le constatez, les employeurs sont exigeants et les salaires ne suivent pas : le tourisme est un sacerdoce ! Trouver un emploi dans le tourisme, c’est bien, mais évoluer et faire carrière, c’est mieux. Il est évident que les premiers postes correspondent rarement à ceux qu’on rêve d’occuper. Les patrons considèrent unanimement que c’est au salarié de prouver ses dons et son dévouement. La récompense est, paraît-il, garantie. Pour ceux qui « en veulent », les possibilités de progression, notamment l’accès aux postes d’encadrement, sont ouvertes. Et ce n’est pas le diplôme qui compte le plus…