OSERVOYAGER Site d'information touristique destiné au grand public
Articles Liés
Dans le cadre de la coopération franco-marocaine et à la suite de l’exposition sur « Le Maroc médiéval, un Empire de l’Afrique à l’Espagne », la Direction des Archives Royales, à l’occasion de la commémoration du 60ème anniversaire de l’indépendance du Maroc et en parallèle de l’accueil de la COP 22 à Marrakech, organise, en collaboration avec l’Ordre de la Libération, une exposition qui se tiendra au Musée de l’Ordre de la Libération du 12 octobre 2016 au 30 décembre 2016.
Un voyage temporel et spatial…
Guidé par un fil conducteur historique et chronologique, l’exposition porte des éclairages sur les espaces de pouvoir notamment à travers des cartes et des objets hautement symboliques de la souveraineté (livres sacrés, bannières, pièces de monnaie…). L’exposition retrace par ailleurs la qualité des échanges, perceptibles dans les conventions et les correspondances échangées entre le Maroc et la France.
La contribution marocaine aux deux conflits mondiaux – dont témoignent les photographies et les documents historiques accompagnés par la symbolique militaire (insignes et fanions) – est un jalon essentiel de l’histoire des relations entre les deux pays.
Des objets de grande valeur (Collier Mohammadi ; diverses décorations, diplômes et croix de la Libération…) illustrent cette reconnaissance de la France envers les Marocains en tant qu’artisans de la victoire. Ils complètent parfaitement l’ensemble des collections permanentes présentées au Musée de l’Ordre de la Libération des Invalides et écrivent ensemble une page de l’histoire de deux grandes figures historiques que sont le Général De Gaulle et Sa Majesté Mohammed V, le seul Chef d’Etat arabe et musulman Compagnon de la Libération.
La collection royale marocaine (uniforme, drapeau, bannière, parasol et plusieurs objets d’art populaire) quitte pour la première fois les réserves royales pour rejoindre, pour quelque temps l’écrin du musée de l’Ordre de la Libération en vue de nous faire vivre le parcours vers l’indépendance et faire ressortir les spécificités d’une révolution d’un Roi et d’un peuple.
En même temps que se lève l’aube de l’indépendance du Maroc, une nouvelle étape de la modernité s’ouvre. Plusieurs objets et documents historiques, photographiques et iconographiques témoignent des réalisations de cette époque, à savoir la mise en place des institutions nationales, l’éclair de génie que fut la Marche Verte, la restauration de l’intégrité territoriale et le sens omniprésent de la préservation de l’environnement attesté par la construction des barrages.
… Jusqu’au Maroc moderne
Cette nouvelle étape est arrivée récemment à son apogée avec plusieurs projets visant à structurer le Maroc moderne. Maquettes, cartes, sculpture, films documentaires et photographies illustrent cette modernité en évoquant la gestion du champ religieux, le développement territorial et durable, l’énergie renouvelable, l’ouverture du Maroc sur le monde avec la modernisation des infrastructures portuaires, routières et ferroviaires du Royaume, projets qui lient le Maroc à l’Europe et à l’Afrique sub-saharienne, voire au monde entier…
L’exposition explique comment la modernité du Maroc place le social au centre de sa réflexion, thème illustré par une sculpture symbolisant l’Initiative Nationale de Développement Humain et ses valeurs humaines, et plusieurs documents et photographies valorisant les efforts de la Fondation Mohammed V dans le domaine social. Elle s’achève sur le Maroc Vert, qui a permis d’accélérer la croissance agricole, de réduire la pauvreté et de favoriser l’agriculture durable.
Cette exposition permet de comprendre l’ancienneté de l’Etat marocain, ses particularités culturelles, à savoir l’adoption d’un Islam modéré basé sur le rite malékite, la doctrine achaârite et le soufisme sunnite. Elle atteste également l’ouverture du Maroc sur les autres civilisations depuis le début de l’Etat.
Elle positionne le royaume en tant que terre de rencontre et d’interaction des affluents culturels qui ne cessent de nourrir sa propre civilisation.
