vendredi 3 mai 2024
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Les meilleurs récits de voyage

11Le récit de voyage est un genre littéraire dans lequel l’auteur narre son voyage, décrivant les lieux et les peuples rencontrés, les émotions ressenties, les choses vues et entendues

 

  1. En Patagonie de Bruce Chatwin

1Départ pour une réserve d’excentriques ! Bruce Chatwin nous emmène à l’extrême pointe australe de l’Amérique du Sud où s’étend la Patagonie, siège de l’imagination de l’auteur britannique. Ce dernier en fait le repaire de tous les exclus, hors-la-loi, indésirables et autres rebuts de la planète. Vous y croiserez quelques Mormons, Juifs ou Boers fuyant qui un pays, qui une désillusion, ou en quête désespérée d’un peu de liberté ; ou encore le fantôme de Butch Cassidy qui y termina sa vie. Pourquoi avoir entrepris un tel voyage ? Tout a commencé avec la découverte d’un fragment de peau de brontosaure sur le buffet de sa grand-mère et, bien plus tard, avec celle d’une carte de la Patagonie chez une amie designer !

 

  1. L’usage du monde de Nicolas Bouvier

2L’usage du monde est le récit d’un voyage qui dura dix-sept mois, au début des années 1950 de Yougoslavie à l’Afghanistan. Depuis trente-cinq ans il ne cesse d’inspirer d’innombrables écrivains-voyageurs. La délicate préface d’Alain Dufour, l’ami éditeur, nous fait assister à la genèse et à la composition du chef-d’œuvre de Nicolas Bouvier, alors qu’un choix de lettres et de reproductions illustre l’amitié de l’écrivain et du peintre vagabonds de par le monde. En l’honneur du 75e anniversaire de sa création, la Librairie Droz réédite à l’identique l’édition originale qu’elle a publiée en 1963, avec tous les dessins de Thierry Vernet

 

  1. Le grand festin de l’Orient de Olivier Weber

3L’Orient est le royaume d’Olivier Weber. La Route de la Soie, son itinéraire pour nous faire découvrir les paysages, la beauté et la violence du monde. Pour l’emprunter, la maison de Marco Polo à Venise est un bon point de départ. Istanbul n’est pas loin, avec le Bosphore doré et la rouge Sainte-Sophie. Passé Byzance, le voici au coeur de l’Anatolie où les derviches tourneurs éternisent le mystère soufi et l’enseignement du poète Roumi. S’annoncent le désert iranien puis Tabriz, et le piton rocheux où le Vieux de la Montagne commandait les Haschischins. Une halte devant le mausolée d’Omar Khayyâm, et ce e sera l’Afghanistan… Musiciens, réfugiés, douaniers, femmes afghanes se battant pour que triomphent leurs droits défilent alors sous nos yeux. Autant de vivants portraits d’hommes et de femmes d’aujourd’hui et de rencontres heureuses ou terribles entre l’Orient et l’Occident

 

  1. La Voie cruelle de Ella Maillart

4En juin 1939, alors que l’Europe s’apprête à basculer dans la guerre, Ella Maillart et son amie Christina décident de partir, au volant d’une Ford, moteur V8 de dix-huit chevaux, vers l’Afghanistan, pour découvrir ” comment on peut vivre en accord avec son coeur “. Ella Maillart en est à son cinquième voyage en Asie. Sa compagne, Christina, malade et morphinomane, est un véritable gouffre de souffrance et de désespoir. Ensemble, elles traversent l’Arménie, découvrent Naksivan, rêvent au jardin d’Eden des Hashishin du mont Elbrouz, s’attardent dans la steppe afghane, croisent d’autres Européens eux aussi à la poursuite de leurs chimères. Mais Christina transporte avec elle sa douleur..

 

  1. L’homme aux semelles de vent de Michel Le Bris

5” Nous irons quelque jour, par-delà l’horizon, à la recherche de nos Mandes. ” Que serait un voyage sans le livre qui l’avive et en prolonge la trace – sans le bruissement de tous ces livres que nous lûmes avant de prendre la route ? Samarcande, Trébizonde, tant de mots, dès l’enfance, qui nous furent comme des portes, tant de récits, tant de légendes ! A sa parution, en 1977, L’Homme aux semelles de vent fut salué comme un livre en rupture avec les idéologies du temps. Mais il était bien plus que cela : l’annonce d’un grand retour de la fiction, le premier manifeste pour une ” littérature aventureuse “.Écrivain, critique littéraire, Michel Le Bris est le fondateur du festival “Étonnants Voyageurs” de Saint-Malo.

 

  1. Les Gamins de Bogota de Jacques Meunier

6Toutes les mégapoles ont des enfants en trop, des surnuméraires. Bogota se range à la loi mais elle innove. Elle contient deux espèces d’enfants ceux qui survivent tant bien que mal en collaborant avec les adultes et puis les autres, des loups en guenilles, goguenards, pouilleux, parfois terribles, qui occupent dans la ville une cité un peu tremblée, une cité en trompe-l’oeil et en métamorphose, sans lieu et sans feu, une cité comme un camp de nomades […].” “Meunier n’a cure de justifier les Gamins ou de leur pardonner. C’est autre chose qu’il est venu faire : écouter. Il a une très belle phrase pour désigner les Gamins : Ils prennent la rue comme un pirate prend la mer. C’est aussi comme des pirates qu’ils montent à bord de leur enfance.” (Gilles Lapouge)”

 

  1. Danube de Claudio Magris

7Des sources en Forêt-Noire à son delta en mer Noire, Claudio Magris descend le fleuve. En touriste : il visite les paysages et les maisons, s’arrête, à Vienne, devant un simple escalier de bois. En érudit : il découvre les sites majeurs, les rites de la Mitteleuropa ; il croise, semble-t-il, Kafka, Canetti, Lukács, Joseph Roth…, de passage, eux aussi. En homme : il s’émeut, s’émerveille, s’interroge. Sous la plume d’un grand écrivain, le voyage au gré du fleuve devient aussi une grande fresque des siècles passé

 

  1. Bourlinguer de Blaise Cendrars

8«Rij était une pouffiasse, une femme-tonneau qui devait peser dans les 110, les 120 kilos. Je n’ai jamais vu un tel monument de chairs croulantes, débordantes. Elle passait sa journée et sa nuitée dans un fauteuil capitonné, fabriqué spécialement pour elle et qu’elle ne cessait d’ornementer, d’enrubanner, lui tressant des faveurs, des nœuds, des lacets d’or et d’argent…» Bourlinguer. Si Blaise Cendrars n’a pas inventé ce terme de marine, il lui a donné ses lettres de noblesse. Onze chapitres aux noms de ports pour chanter le départ et l’ouverture aux autres, de l’enfance napolitaine aux quais de la Seine. Onze chapitres pour tresser récits, aventures et lectures, de la mort tragique d’Elena à une rixe inoubliable, en passant par le bombardement de Hambourg et les tribulations d’une caravane dans les Andes.

 

  1. Voyage au Congo de André Gide

9André Gide a passé près de un an (de juillet 1926 à mai 1927) dans les possessions françaises de l’Afrique équatoriale.La description des conditions de vie des Noirs le long du Congo et au Tchad forme un véritable réquisitoire contre l’administration coloniale et a fait sensation.Grâce à ces remarques sociologiques et ethnologiques, nous sommes, au-delà de l’aspect purement politique, en présence d’un des grands livres de voyage de notre littérature.

 

  1. La Chine à petite vapeur de Paul Theroux

10La Chine à petite vapeur, c’est la Chine de 1986, celle de Deng Xiaoping, premier successeur de Mao, avec ses étudiants pétillants de Coca-Cola, ses chirurgiens experts en rafistolage, ses taxis amateurs de Beethoven et ses moines tibétains.

Du désert de Gobi aux glaces de la frontière sibérienne, des côtes méditerranéennes au Tibet, Paul Theroux la sillonne en train. En wagon de nuit pour Pékin, en rapide pour Canton, en express pour Shanghaï, en omnibus pour Langxiang. Les paysages défilent, stupéfiants. ” C’est moins un pays qu’un univers entier. ” Theroux hante les villes et se fond dans les paysages. Ses questions réveillent toujours, son œil ne dort jamais. Il mêle le reportage à l’histoire, le spleen à la jubilation. A la fin de son périple, l’écrivain globe-trotter prie : ” Faites que je revienne un jour. ” Nous y partons…

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